Lettere a Fausto: Jacques Anquetil
Mon cher Fausto,
je suis très heureux de te retrouver ici. Excuses-moi, mais je ne réussis pas à écrire en italien. Je désire cependant rappeller les meilleurs instants de notre cyclisme d’antan. Je suis encore orgueilleux d’avoir été ton héritier et je n’envie pas qui est venu après nous, même si il a vaincu sept Tours de suite, comme Lance Armstrong.
Je voudrais, si possible, parler aussi de la chance. Gaston a écrit que la chance fait toujours suite au courage et même lorsqu’elle t’a souri, elle pourrait soudainement s’épanouir. Par contre, Florent dit qu’il vaut mieux s’organiser entre tous pour diminuer les risques et combatre la malchance qui est la normalité pour qui court en bicyclette. J’aimerais peut-être ajouter quelque chose, parce que dans la vie j’ai eté plus malchanceux que dans les courses et dans ces dernières j’ai toujours été beaucoup plus individualiste que dans la vie.

(12 julliet 1964: Tête-à -tête au Puy-de-Dôme entre Anquetil et Poulidor)
Je crois, cher Fausto, que chaqun marque bonne part de son propre destin et qu’il puisse agir pour en modifier le décours, mais seulement si il est capable de se seconder, si il aide ses propres caractéristiques à changer dans ce but. Ainsi, moi qui suis né à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen, entre Paris et la Manche. Lieu, malgrés le nom, qui n’est qu’à 150 mètres d’altitude, j’ai du apprendre très tôt à aller vite en plaine. En plus, j’ai perfectionné ma position en selle, j’ai trouvé la juste respiration et la constance pour les longues courses. Ma première victoire fut au Grand Prix de Nations de 1953, je n’avais alors que dix-neuf ans, en suite je l’ai vaincu cinq fois de suite. J’en ai vainques neuf au total, c’était ma compétition. Une course contre la montre de 140 kilomètres c’était une vrais veine pour moi! En 1956, j’ai compris que battant ton record de l’heure du 1942, je pouvais t’approcher.
Dès ce moment en montée je ne cédais plus un mètre, meme pas aux grands tel que mon ami Raymond Poulidor (qui en 1964 il arriva second aux Champs-Élysées à seulement 55″). Au contraire, avec le temps je me pris quelque satisfaction supplémentaires. En 1963 je vainquis deux étapes de montagne, une sur les Pyrénées (avec l’ Aubisque et le Toumalet) et une sur les Alpes (avec les deux col du Saint-Bernard), en battant toujours dans la volée le grand Federico. Entre autre en 1964, avec arrivée dans descente, je fus premier dans la Briançon-Monaco. Mais les courses contre la montre était naturellement toujours miennes! En plus j’étais devenu invulnerabile dans les courses en étapes.
Voilà enfin le point, cher Fausto. Contre la malchance, ou mieux encore le décours incertain de la chance, on ne réussit pas toujours à trouver une bonne solution autant dans l’organisation, que les alliances pour s’alterner dans les efforts et diminuer les risques, il ne suffit pas toujours d’avoir des bons coéquipiers, parce que si ceux-ci sont des grands grimpeurs ils deviennent des concurrents plus des coéquipiers. On dépend donc de nos propres caractéristiques et on ne doit jamais les oublier, du reste comme nos origines. Alors il faut être capables de s’aider soi-meme, en sachant souffrir, en serrant les dents, et savoir porter à la maison le résultat final en chaque bonne occasion. Un comme moi n’aurais pu gagner que contre la montre et était constraint d’y gagner pour pouvoir remporter une course à étapes. Les courses en ligne j’en rêvais seulement.

(Biographie de Anquetil pubbliée en 2008)
J’ai toujours rêvé de tes grandes entreprises, lorsque tu donnais dix ou vingt minutes à tous en montagne, en renversant les situations plus défavorables. Mais les uniques entreprises que j’ai réussi à faire n’avaient rien du grand cyclisme. Je me ne m’en repentis pas tout à fait, même si encore aujourd’hui les français écrivent de moi comme un cycliste perfectionniste et ils sont les anglais qui rédigent des biographies complètes sur moi.
Merci Fausto, de tout.
Ton éternel ami.
Jacques Anquetil
(Avviso:Â nei commenti si trova la traduzione della presente lettera.)